Comment Vanessa s’est libérée du poids de 9 ans de douleurs chroniques à l’épaule et au cou

Comprendre la douleur neuroplastique pour reprendre son pouvoir d’action

Illustration d’une femme tenant son épaule avec douleur – douleur chronique épaule femme – lien entre émotions et douleur corporelle

Vanessa a la cinquantaine. Elle me contacte en début d’année alors qu’elle vient de reprendre un poste après un arrêt de travail de plusieurs mois et une reconversion professionnelle. Usée par une douleur chronique à l’épaule et au cou installée depuis près de 9 ans et par des tremblements apparus quelques années auparavant, elle a tout tenté : kiné, infiltrations, traitements médicamenteux. Pourtant, rien ne tient dans le temps. La douleur revient, et même s’intensifie. Les tremblements l’handicapent au quotidien.

Une douleur bien réelle mais des causes plus subtiles

L’histoire de Vanessa est emblématique de ce que traversent les personnes touchées par la douleur chronique neuroplastique : une douleur bien réelle, mais entretenue par un système nerveux en hypervigilance, façonné depuis l’enfance par un environnement insécurisant, des sentiments de culpabilité et de colère non exprimés ainsi qu’une tendance à toujours faire passer les besoins des autres avant les siens.

En début d’accompagnement, je demande à Vanessa de remplir le Brief Pain Inventory (BPI), un outil permettant d’évaluer la douleur et son impact sur la vie quotidienne. Elle indique un score de 32/40 pour l’intensité de la douleur et un score de 76/120 pour l’impact sur la qualité de vie.

Une progression rapide et profonde

Nous avons travaillé ensemble pendant 5 séances, en utilisant des outils issus de la méthode SIRPA et de mon approche mobilisant le coeur, le corps et le cerveau pour réguler le système nerveux et libérer les charges émotionnelles figées.

Les résultats (en 5 séances) :

  • Douleur à l’épaule et au cou : de 32/40 à 9/40 soit une diminution de 70%

  • Impact sur la qualité de vie : de 76/120 à 19/120 soit amélioration notable de 75% avec un plaisir retrouvé à jardiner, sortir, se promener sans peur de la douleur

  • Tremblements : disparus dans des situations auparavant déclenchantes

Ce qui a marqué le parcours de Vanessa, ce n’est pas seulement la baisse des symptômes, mais la transformation de sa relation à elle-même.

Elle a reconnecté avec sa vitalité, sa capacité à profiter de petits plaisirs et à ressentir.

Au-delà du soulagement de la douleur, elle se repositionne maintenant au centre de sa vie. Ce n’est plus la douleur qui décide pour elle, ni d’anciens schémas de pensées qui entretenaient le cycle de la douleur.

Elle a développé une nouvelle écoute de ses besoins, des ressources intérieures pour réguler son système nerveux dès les premiers signaux. Elle a gagné en clarté et sait qu’elle ne veut plus que la douleur dirige son quotidien. 

J’ai confiance en ma capacité à poursuivre ce chemin et à interargir avec moi-même sans être influencée par l’extérieur. Je vais être moi.”

Aujourd’hui, elle sait que son corps ne l’a jamais trahie : il exprimait ce qui n’avait jamais pu se dire autrement.

Sans le signal de la douleur, elle ne se serait peut être pas autorisée à poser des limites, à remettre en question des loyautés anciennes, et à faire de la place à ce qu’elle veut vraiment vivre.

Quand on apprend à l’écouter différemment, la douleur peut devenir une porte de sortie ou le seuil d’une nouvelle vie plus alignée avec notre véritable personnalité.

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